La meilleure version de moi
Shakespeare a dit dans Hamlet :
"Avant tout, sois loyal envers toi-même ; et aussi infailliblement que la
[...] nuit suit le jour, tu ne pourras être déloyal envers personne."
Kenneth Branagh in 'Hamlet'/Still © Columbia Pictures |
J'ai
longtemps, été focalisé sur la loyauté envers les autres, n'ayant pas pris
conscience de la nécessité d'être loyal envers moi-même. Cette situation peu
banale m'a souvent amené à sortir de ma zone de compromis pour tomber dans celle
de compromission.
C'est un
mensonge que je me raconte ;
C'est le
mensonge d'un autre que j'ai couvert et qui est devenu mon mensonge ;
C'est une
promesse faite sans en mesurer les conséquences ;
La liste est longue
!...
Lorsqu'on se
comporte comme un salaud, on a forcément une très laide vision de ce que nous
sommes.
Nous finissons
par ne plus avoir une grande "estime de soi », derrière le "Méchant
" se cache un être, rempli de peur, de tristesse, de déception.
On se met à
boire pour noyer les soucis, encore deux verres et nous voici philosophe
entrain d'expliquer au reste du monde que tous les chemins ne mènent pas à Rome, mais tous les chemins mènent au Rhum.
Élever comme jamais
notre niveau de responsabilité.
Responsabilité vient
du mot latin respondere, capacité que j'ai t'apporter des réponses à
une situation spécifique.
Les personnes
qui "réussissent", sont des personnes responsables et la responsabilité
s'acquiert avec la maturité. L'une des définitions les plus simples que l'on
donne à la maturité c’est la relation honnête que nous entretenons
avec la réalité.
Pour
développer la maturité*, il faut avoir à l'esprit ces trois verbes clef : Voir,
Juger, Agir.
Au quotidien j'ouvre un peu
plus grand mes antennes sur la réalité, et j'essaye d'être plus attentif à ce qui se
passe autour de moi.
C'est important de prendre
l'habitude de réfléchir davantage avant toute décision ou action, cela m'évite de me laissez emporter par mes émotions ou mes envies.
Je garde à l'esprit cette belle citation:
Je garde à l'esprit cette belle citation:
Les impulsifs, les passionnés, les émotifs ou bien les grands romantiques auront tout intérêt à développement ce point : "juger", cela n'enlève rien à leur sensibilité, bien au contraire !
J'évite tant que faire se peut de remettre
au lendemain ce que j'ai décidé de faire après réflexion. Bien évidemment je suis souvent sujet à un manque de volonté, de courage, d'initiative, je me refixe de petits
objectifs d'action et j'avance pas à pas vers le but mais pas question de rester à
la case départ.
Amateur et bientôt spécialiste de petites récompenses, je n'hésite pas à m'en accorder à chaque étape.
Nous ne naîssons pas mature, mais nous le devenons peu à peu à force de voir, de juger et d'agir dans le bon tempo.
Amateur et bientôt spécialiste de petites récompenses, je n'hésite pas à m'en accorder à chaque étape.
Nous ne naîssons pas mature, mais nous le devenons peu à peu à force de voir, de juger et d'agir dans le bon tempo.
Faire ses devoirs rend responsable.
C'est une
notion qui nous est familière dès l'enfance, à l'école, les maîtresses nous
donnaient des devoirs à faire, pour nous apprendre à "Faire ce qu'on doit
".
Cette démarche
qui nous suit durant notre parcourt académique vise à nous amener à poser
des actions, arrêter de rêver. C'est une philosophie qui nous habite.
Au lieu,
d'attendre que le produit soit parfait. Je le vois plutôt comme produit perfectible,
je me lance et je rectifie le tir au fur et à mesure.
Au quotidien,
il est essentiel de poser des actions, de se fixer un objectif ambitieux,
d’être prêt à payer le prix et agir massivement, foncer, apprendre,
se tromper, mais agir avec pour direction une vision.
Le passé n'est pas égal à mon futur à partir du moment où je fais les
choses.
Tout le reste
ne compte pas. Bouger maintenant. Se remettre en question de façon
extrêmement objective. Avoir un objectif profond.
Savoir
s'entourer,
"Nous sommes, la somme des 5 personnes que nous fréquentons le plus
dans notre vie."
C'est une
tendance, pas une vérité générale mais quand même laissons nous tirer vers le
haut...
Être en
perpétuelle évolution, tant qu'on reste dans un schéma de progression constant
on est toujours sur le chemin de la réussite.
Apprendre à échouer fait partie du processus.
Apprendre ou mourir faudra choisir !
Accepter que
d'avancer par essaie et par erreur.
Chasser la culture du malheur !
Accepter
d'être heureux, sans avoir peur de payer le prix. Nous sabotons notre bonheur
pour éviter que quelqu'un d’autre le fasse.
Nous sabotons
les moments de grâce. Nous préférons vivre dans l’inconfort, la
souffrance, l'indésir, la peur d'être
heureux, et pourtant nous souhaitons le bonheur.
Lorsque nous
sommes heureux, nous nous disons que de toutes les façons cela ne va pas durer!
Être sur tous les fronts pour exprimer le aimez-moi ! aimez-moi !
La vie est dure! Nous ne sommes pas là pour rigoler, être heureux c'est une utopie.Très longtemps, je me suis réfugié dans la course "au faire" pour "être aimé" parce que je ne faisais pas de différence entre le désaccord et le désamour.
Être sur tous les fronts pour exprimer le aimez-moi ! aimez-moi !
Arriver à dire "non",une épreuve bien trop difficile pour l'être en construction que j'étais avec la peur de ne plus être aimé par le reste du monde, alors même que je n'arrivais pas à m'aimer. Spécialiste pour fuir les désaccords, un vrai suisse!Savoir dire NON!
Être sur
perfusion de compliments, de reconnaissance, d'existence à travers le regard de
l’autre.
J'ai dû faire le choix
entre être heureux et avoir raison!
Rien de plus facile que balancer à
la figure de l'autre ce que je ne pouvais pas voir en bibi. Ce que je
n'aime pas chez moi, je le pointe avec aisance chez l'autre.
Les fameuses phrases que vous connaissez certainement:
Tu ne m'écoute pas !
Tu ne me parle
pas !
Tu ne me
comprends pas !
Tu ne m'aime
pas assez !
L'autre devient responsable de nos états d'âmes.
L'autre devient responsable de nos états d'âmes.
Oui ! Mais est
ce que nous prenons le temps de nous écouter ? De nous parler ? De nous comprendre
? De nous aimer assez ?
Nous devons
enluminer la "relation à soi !". Nous remettre en
question, savoir s'écouter c'est un processus qui prend du temps.
Accepter ses
faiblesses, ses vulnérabilités par moment. Cela demande du courage.
L'attachement
à la forme est aussi à l'origine de nos malheurs alors que l'essence, l'esprit
contrairement à la forme ne se déforme pas.
"Le sens de l'œuf n'est pas l'œuf
L'œuf n'est pas là pour demeurer œuf, l’œuf est là
pour, par une collision salutaire ou une poussée vivante éclore en poussin ou
s'ouvrir en omelette ou finir en crêpes.
Si l'œuf s'attarde à sa forme ovoïde tôt ou tard il
pue."
Thomas d'Ansembourg
Accepter la
transformation, le changement de ma personne. Savoir célébrer ce qui va bien,
se récompenser. Transformer le "il faut " en "J'aime"...
Oser être moi au risque de décevoir certain. Faire tomber le masque.
Il n’y a
personne au monde qui nous empêche d'être ce que nous voulons être.
Lorsqu'on prend la
liberté de se montrer on court le risque d'être vue.
Apprendre à
vivre avec la peur, l'accepter. Écouter notre peur elle est une clef de compréhension.
Elle va nous renseigner sur notre élan de vie.
Prise sur Google |
Thomas d'Ansembourg pense qu'il existe
deux types de peur :
Celle qui est
issue de notre culture et celle qui issue de notre nature.
Dans
notre culture il y a deux types de peur :
Celle liée à notre Education familiale ou sociale c’est l’univers/l’environnement dans lequel nous avons grandi.
Celle liée à notre Education familiale ou sociale c’est l’univers/l’environnement dans lequel nous avons grandi.
Par exemple: On ne balaie pas la nuit...
Peur Circonstancielle, elle est liée à une circonstance.
Par exemple: J'ai peur des chats noirs...
Dans notre
nature, la peur est : Essentielle!
Par exemple: une impression d'abandon qui nous habite depuis l'enfance.
Par exemple: une impression d'abandon qui nous habite depuis l'enfance.
La peur
existentielle qui a trait à notre être.
Écouter notre élan de vie et laisser la porte ouverte ... Ce qui nous fait
vibrer, faire exister.
Le jugement
nous enferme, nous l'avons certainement déjà entendu : ce n'est pas normal
d'avoir peur !
Les préjugés,
du style un homme ne doit pas avoir peur. Combien de fois je ne l'ai pas
entendu !
La croyance,
que personne n'a peur, et que je suis le seul à avoir peur.
Du coup nous
arrivons à belle conclusion populaire qu'il n'existe qu’une pensée
binaire, soit nous avons peur et nous ne sommes pas des hommes, soit nous
n'avons pas peur et nous sommes des hommes.
Il me paraît
aujourd'hui assez évident qu'il y a plus de force à connaître ses peurs que de
les ignorer.
C'est un
allié, elle nous met en garde.
Nous pouvons
la voir comme une fidèle amie qui passe de temps en temps nous mettre en garde.
"Comment
puis-je comprendre les peurs de l'autre si je n'ignore les miennes."
La
connaissance profonde de l'origine de cette peur nous permet de la
dépasser, de l'intégrer dans notre paradigme.
Sortir du conditionnement "Je t'aime si..."
Tu me donnes
un coup de main ;
Tu es sage ;
Etc...
Arrêter de
chercher l'approbation, sans cesse.
Manquer
d'estime de soi, nous a souvent amené à donner la télécommande de notre bonheur
aux autres et c'est eux qui zappent.
Ma solution, jardiner en
moi cette estime de soi... Pour éviter de toujours m'adapter pour que tout
aille mieux, qui t'à être en désaccord avec moi. Seulement pour que les gens m’aiment
!
La différence fait peur !
Bertrand Duhaime – les Chroniques de la Presse Galactique |
Parler comme
les autres, s'habiller comme les autres, se conformer pour éviter cette peur du
rejet.
J'aime porter
les chaussettes de couleur.
Quelle horreur !!!
Les vrais hommes,
portent des chaussettes noir, gris, aligne-toi et nourris ton appartenance à un
groupe.
Tous ses codes
nous empêchent :
D'aller à la
rencontre de notre personne ;
De travailler
une juste intime de nous pour pouvoir entendre la critique sans
être déstabilisé, accepter les conflits.
Accepter la
différence de point de vue sans le voir comme un désamour.
Savoir dire
non à temps, savoir entendre le Non !
Est-ce qu'on
va encore m’aimer ? Si je dis non ! La peur, l'absence de clarté.
Face à un
problème il existe plus que les 2 choix que sont l'agressivité et la fuite.
Vivre avec nos
émotions, dialoguer avec nos émotions.
Instaurer le changement dans nos
vies. Transformer cette peur du changement, accepter l'inconfort du changement.
Pensons au :
Passage de la
chenille au papillon ;
Passage des
différentes saisons ;
Vivre au-delà
de nos peurs. Soyons généreux de nous-même.
Mon histoire
n'est pas responsable de ma vie.je suis responsable de ce que je fais de
l'histoire de ma vie.
N'ayons pas peur d'avoir peur.
Être la meilleure version de nous-même.
*: pris sur le site : https://www.reussirmavie.net/Avoir-de-la-maturite-c-est-quoi_a721.html
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